Avec les championnats des États-Unis terminés, il est temps d’analyser la liste des nageurs qualifiés pour les Championnats du Monde de Budapest :
Hommes
- Nathan Adrian, 50 nl, 100 nl
- Zach Apple, 4×100 nl
- Michael Chadwick, 4×100 nl
- Pace Clark, 200 pap
- Jack Conger, 200 pap
- Kevin Cordes, 50 brasse, 100 brasse, 200 brasse
- Abrahm DeVine, 200 4N
- Caeleb Dressel, 50 nl, 50 pap, 100 pap, 100 nl, 4×200 nl
- Conor Dwyer, 4×200 nl
- Nic Fink, 200 brasse
- Robert Finke, 1500 nl
- Matt Grevers, 50 dos, 100 dos
- Zane Grothe, 400 nl, 800 nl, 4×200 nl
- Townley Haas, 200 nl, 4×100 nl
- Chase Kalisz, 200 4N, 400 4N
- Jay Litherland, 400 4N
- Cody Miller, 50 brasse, 100 brasse
- Ryan Murphy, 100 dos, 200 dos
- Jacob Pebley, 200 dos
- Tim Phillips, 100 pap, 50 pap
- Blake Pieroni, 200 nl, 4×100 nl
- Justin Ress, 50 dos
- Clark Smith, 400 nl, 800 nl, 4×200 nl
- True Sweetser, 1500 nl
Dames
- Kathleen Baker, 50 dos, 100 dos, 200 dos
- Elizabeth Beisel, 400 4N
- Mallory Comerford, 100 nl, 4×200 nl
- Madisyn Cox, 200 4N
- Hali Flickinger, 200 pap
- Bethany Galat, 200 brasse
- Sarah Gibson, 100 pap, 50 pap
- Lilly King, 50 brasse, 100 brasse, 200 brasse
- Katie Ledecky, 200 nl, 400 nl, 800 nl, 1500 nl, 4×100 nl
- Dakota Luther, 200 pap
- Simone Manuel, 50 nl, 100 nl, 4×200 nl
- Melanie Margalis, 4×200 nl, 200 4N
- Katie Meili, 50 brasse, 100 brasse
- Lia Neal, 4×100 nl
- Cierra Runge, 4×200 nl
- Leah Smith, 200 nl, 400 nl, 800 nl, 1500 nl, 400 4N
- Regan Smith, 200 dos
- Olivia Smoliga, 100 dos, 4×100 nl
- Hannah Stevens, 50 dos
- Kelsi Worrell, 50 pap, 100 pap, 4×100 nl
- Abbey Weitzeil, 50 nl
Pour un tiers des hommes et un tiers des femmes, ce sera leur première participation à une compétition internationale. Cependant, l’équipe féminine a un pourcentage plus élevé d’Olympiens.
L’équipe dames
L’équipe féminine est composée de 21 nageuses, dont 14 ayant participé aux Jeux Olympiques de 2016. 6 de ces 14 nageuses ont obtenu au moins une médaille individuelle, et 6 de plus ont eu une médaille en relais. Avec deux tiers des nageuses ayant déjà participé à une compétition internationale, l’équipe a un bon mélange entre expérience et inexpérience.
Au niveau de leurs points forts et points faibles, on se rend vite compte que le nage libre sera leur principal point fort. Katie Ledecky a gagné à la suite les Championnats du Monde et les Jeux Olympiques sur les courses du 200 au 800 nl, ainsi que le 1500 nl à Kazan. Avec la forte progression de Leah Smith, il y a de fortes chances pour que les États-Unis aient deux personnes sur chacune de ces distances, le 200 étant la plus grosse difficulté.
En plus de leurs chances de médailles sur les longues distances, Simone Manuel est la co-championne olympique en titre du 100 nl, et a tout de même été battu par Mallory Comerford à Indianapolis lors des U.S Trials ; donc les US se portent bien en NL.
En sprint sur les autres nages, l’équipe dames a au moins un médaillé potentiel sur chaque nage, menées par Kathleen Baker, Lilly King et Kelsi Worrell. Olivia Smoliga et Katie Meili sont quant à elles juste au pied du podium, et auront donc pour objectif d’obtenir leur place sur le podium. Le 200 4N sera aussi l’un de leur point fort, avec Melanie Margalis et Madisyn Cox qui ont les 3ème et 4ème meilleures performances mondiales de la saison.
Le 200 papillon sera surement leur point faible avec une seule nageuse pouvant potentiellement décrocher un podium en la présence de Hali Flickinger, “seulement” au 10ème rang des performances mondiales de la saison. L’an dernier, le 200 brasse était le plus gros point faible des nageuses américaines avec aucune finaliste, mais cette année devrait mieux se passer avec Lilly King et Bethany Galat classées respectivement 2ème et 4ème des meilleures performances de la saison.
Leur équipe ne semble avoir aucune faiblesse, avec une chance de médaille sur quasiment toutes les épreuves.
Au niveau des relais, les nageuses américaines devraient avoir un gros succès, le 4×100 nl étant le plus gros défi avec la présence des championnes olympiques australiennes, mais la perte de Cate Campbell cette année devrait sans doute les affaiblir. Le 4×100 4N et 4×200 nl ne devraient pas être un problème pour ces nageuses.
L’équipe messieurs
L’équipe messieurs a un peu plus de nageurs, avec 24 qualifiés, mais a le même nombre d’Olympiens (14) dont 13 ayant participé aux Jeux de Rio, et le retour triomphant de Matt Grevers. En plus de ces 14 olympiens, il y aura 8 nageurs participant à leur première compétition internationale, et 2 nageurs, Tim Phillips et Nic Fink, ayant déjà participé aux Championnats du monde mais pas aux Jeux Olympiques. Dans cette équipe, 5 nageurs ont été médaillés individuellement lors des JO de l’an dernier, et 6 autres ont décroché une médaille en relais.
La plus grosse faiblesse de cette équipe est sans aucun doute le 1500 nage libre, avec True Sweetser et Robert Finke classés aux 9ème et 10ème places des performances mondiales de la saison. Ils devront donc réaliser leur meilleure performance personnelle pour atteindre la finale, mais gagneront beaucoup d’expérience pour le futur dans tous les cas.
Même si Clark Smith et Zane Grothe ont déjà une grande popularité aux États-Unis, ils vont tous deux nager leur première course individuelle dans une compétition internationale. Ils ont tous les deux un espoir de médaille sur le 400 nage libre, mais devront se donner à fond dès les séries du matin, car le niveau est si élevé que chaque année au moins un favoris manque à la liste des finalistes car il a voulu se préserver pour la finale.
Caeleb Dressel va participer aux distances de sprint en nage libre et en papillon, avec des chances de médailles. Il est rejoint par Nathan Adrian sur les distances de nage libre. Tim Phillips a lui aussi réalisé de supers chronos lors des Championnats des États-Unis, et semble avoir de bonnes chances de participer aux finales du 50 et 100 papillon.
Le dos ne sera pas un problème pour eux avec Ryan Murphy, Matt Grevers, Jacob Pebley et Justin Ress qui ont tous de bonnes chances de médailles. Kevin Cordes et Cody Miller sont tous deux en tête des participants sur les distances de brasse, et Chase Kalisz participera au 400 4n avec pour objectif un titre de champion du monde.
Le 200 4N est un grand point d’interrogation, non seulement pour l’équipe des États-Unis, mais aussi pour le monde entier. Avec l’absence de Michael Phelps et Ryan Lochte, cette distance n’a aucun favoris, et même si Chase Kalisz et Abrahm DeVine ne seraient sûrement pas les premiers nageurs sur lesquels on parierait, à Indianapolis Kalisz a nagé plus vite que le temps du second lors des JO de 2016, et DeVine a nagé plus rapidement que le temps du troisième.
Le relais 4×100 nl semble être sur le toit du monde avec deux nageurs sous les 48 et deux nageurs sous 48.2 à Indianapolis. Le 4×100 4n se jouera sans doute contre les Britanniques, et le 4×200 nl, quoi que moins dominant qu’il fût auparavant, ils sont toujours les favoris pour le titre de champions du monde, avec 3 nageurs classés dans le top 8 des performances mondiales de la saison sur le 200 nl.
Quant aux relais mixes, tout peut arriver, même si les USA seront dans les favoris sur les 4×100 nl et 4×100 4N.